Le président Ram Baran Yadav avait pourtant convoqué une réunion d'urgence avec les trois partis les plus influents du pays pour les pousser à un accord, avant l'expiration du mandat de l'Assemblée constituante. Cette réunion de crise n'a pas abouti, pas plus que les nombreuses négociations précédentes - les trois leaders campent fermement sur leurs positions.
La crise de confiance entre les maoïstes et les autres partis est profonde. Les maoïstes qui occupent 40% des sièges à l'Assemblée, sont prêts à voter pour le projet de loi fondamentale en échange de la formation d'un gouvernement d'union nationale mais surtout en échange de la démission du Premier ministre Madhav Kumar Nepal.
Condition rejetée par la coalition au pouvoir regroupant le Parti communiste népalais et le Parti du congrès qui eux exigent avant toute concession la définition d'un seuil de maoïstes qui seraient intégrés dans l'armée. Ils refusent comme l'exigent les maoïstes l'intégration automatique dans l'armée de tous les anciens guérilleros.