Avec notre correspondante à Beyrouth, Diane Galliot
Le Premier ministre libanais s’est livré à une très large série de consultations pour préparer cette visite aux Etats-Unis. Il aura vu les dirigeants d’Arabie Saoudite, de Syrie, du Koweït, d’Egypte, de Turquie, de Jordanie, de Grèce, le président de la Ligue arabe, les ministres des Affaires étrangères français et allemand et un représentant de l’ONU. Dix jours d’un véritable marathon diplomatique avec les tensions entre Israël et le Liban, et la question du nucléaire iranien comme principaux sujets de préoccupation.
A Washington, Saad Hariri va demander au président Obama d’user de toute son influence pour apaiser le climat entre Israël et les pays de la région. Un climat empoisonné par les accusations israéliennes selon lesquelles le Hezbollah, le parti chiite libanais, disposerait désormais de missiles Scud, des missiles de moyenne-longue portée susceptibles de frapper Tel-Aviv et les ports israéliens.
Le nucléaire iranien au centre des entretiens
Le Premier ministre libanais s’inquiète également de l’exercice de défense civile lancé dimanche 23 mai par les Israéliens – des manœuvre militaires qui selon lui sont en contradiction avec les efforts de paix dans la région.
Le nucléaire iranien sera également au centre des entretiens, au moment où les pays occidentaux envisagent des sanctions à l’encontre de Téhéran, en discussions au sein du Conseil de sécurité que préside en ce moment le Liban. Saad Hariri a déjà dit que le Liban n’était pas favorable à ces sanctions et qu’il alignerait sa position sur celle des pays arabes.