Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet
Ils ont en particulier décidé de rechercher de nouvelles sanctions à l'encontre des pays laxistes, une idée chaudement défendue dès l'origine par l'Allemagne. Après les critiques sur la décision allemande d'interdire, seule, la vente à découvert à nu, cette réunion a aussi été l'occasion d'aplanir les différences entre l'Allemagne et la France.
Christine Lagarde, ministre de l'Economie: « Je ne dirais pas qu'il y a une proposition allemande et contre celle-ci, une proposition belge ou une propositon italienne, on est vraiment dans un travail de rassemblement. C'est en période de crise que l'Europe avance et nous sommes tous ensemble solidaires dans cette affaire. Pas un membre de l'Eurogroupe ne sera laissé sur le côté de la route.»
Une façon pour la France d'affirmer que malgré les nouvelles sanctions, le principe de l'exclusion d'un Etat membre de la zone euro doit être écarté, mais aussi de réaffirmer la solidarité de la zone et la solidité de la monnaie unique. Alors qu'on attend toujours des précisions sur les modalités d'activation du plan d'assistance mutuelle et du fond de stabilisation.