Cela faisait dix ans qu’on les attendait. Les conclusions de l’étude Interphone, la plus vaste recherche menée à ce jour sur les risques de santé liés à l’utilisation de la téléphonie mobile viennent d’être publiées. Selon elles, les utilisateurs de téléphones portables n’encourraient pas de risques accrus de cancer.
Cependant, le CIRC à l’origine de ce rapport, estime qu’il faut poursuivre cette étude car en l’espace de dix ans, l’usage des téléphones portables a beaucoup changé. Il est devenu beaucoup plus populaire et touche désormais de nouvelles cibles comme les adolescents qui n’ont pas été étudiées dans le cadre d’Interphone.
Les résultats varient selon les pays
Lancée en 2000, dans 13 pays, cette étude devait établir sur une décennie un hypothétique lien entre l’utilisation des portables et l’apparition de tumeurs du cerveau, du nerf acoustique et de la glande salivaire. Si les utilisateurs qui téléphonent moins de 5 minutes par jour avec leur portable n’encourent pas de risques, ceux qui en font un usage excessif sont exposés à un risque de cancer du cerveau accru de 40%.
Mais les résultats varient selon les pays. Le débat sur l’impact des ondes sur le métabolisme a donc de beaux jours devant lui.