Clotilde Reiss libre, Paris dément tout marchandage

Clotilde Reiss est enfin arrivée en France. La jeune étudiante française qui était retenue en Iran depuis juillet 2009, pour « espionnage », a pu quitter Téhéran et regagner Paris où elle a été immédiatement reçue par le président Nicolas Sarkozy. Paris dément toute contrepartie pour cette libération. La Française a remercié le président Sarkozy, sa famille et tous ceux qui l'ont soutenue, et rendu hommage à ses codétenus exécutés en Iran.

Tout est allé très vite ces dernières 24 heures. L'avocat de Clotilde Reiss a annoncé samedi 15 mai que sa peine de prison était commuée en une forte amende. Il a donc dans la matinée de dimanche récupéré le passeport de sa cliente.

Ensuite, Clotilde Reiss a pris un vol régulier de Téhéran à Dubaï. De là, elle a embarqué dans un Falcon de la République française en compagnie de l'ambassadeur de France à Téhéran à destination de l'aéroport militaire parisien de Villacoublay.

Loin des caméras et des journalistes, la jeune étudiante a été accueillie par son père et ses deux frères puis à pris la direction de l'Elysée sous escorte policière. Elle a été reçue sur le perron par Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique du chef de l'Etat.

Clotilde Reiss rend hommage à ses codétenus exécutés

Nicolas Sarkozy lors d’un bref entretien, moins de vingt minutes, avec son épouse Carla et le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s'est félicité de son retour et a aussi remercié les présidents brésilien sénégalais et syrien pour leur rôle actif dans cette libération.

Enfin Clotilde Reiss, souriante, s'est adressée rapidement à la presse en remerciant Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner, l'ambassadeur de France en Iran, sa famille et tous ceux qui l'ont soutenue.

Elle a aussi rendu hommage à ses anciens codétenus qui ont été exécutés en Iran en janvier 2010.

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