Les «mouvements citoyens» s'organisent au Sénégal

La scène politique sénégalaise a vu surgir ces dernières semaines plusieurs «mouvements citoyens» dirigés par des personnalités religieuses ou issues de la société civile. Parmi les personnalités qui ont appelé à cette dynamique de transformation: l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, le chef religieux tidjane Mansour Sy Djamil, ou encore l’entrepreneur Bara Tall, trois responsables qui ont commencé à dialoguer pour essayer de coordonner leurs efforts.

A peine créés, les nouveaux « mouvements citoyens » du Sénégal commencent à s’organiser pour passer à l’action. Cheikh Tidiane Gadio, l'un des initiateurs de cette dynamique sociale a d’abord rencontré Mansour Sy Djamil, puis l’entrepreneur Bara Tall. Et les convergences sont là, affirme l’ancien ministre des Affaires étrangères.

Premier acte posé par ces « mouvements citoyens » : le lancement d’une pétition, puis éventuellement d’une plainte sur l’affaire des 20 milliards de francs CFA. Une commission payée -selon la presse- à quelques hommes d’influence lors de l’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile en 2007, comme l’explique Bara Tall.

Selon l’hebdomadaire la Gazette qui a révélé l’affaire, une compagnie offshore basée à Dubaï, Red Sea Holding, aurait été la principale bénéficiaire de cette commission. Une société liée, selon le magazine, à des intérêts sénégalais.
 

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