Plusieurs dizaines d’équipes de scientifiques sont engagées dans le projet Eden et viennent d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique. Leur travail sur le terrain a permis de comprendre comment certaines maladies, la plupart communes aux animaux et aux hommes, pouvaient être sensibles aux changements de l’environnement.
Ces zoonoses transmises par des insectes, des tiques ou encore des rongeurs, émergent dans certaines régions comme l’encéphalite à tiques qui sévit en Europe centrale ainsi qu'en Europe de l’Est et du Nord. Plus que des changements climatiques, les changements de comportements humains seraient à l’origine de cette maladie.
Le paludisme dont le risque, même très faible, de le voir réapparaître dans des régions du sud de la France est lié à une nouvelle persistance des vecteurs et d’une dizaine de milliers de cas importés grâce aux voyages internationaux.
La leishmaniose, les différentes fièvres hémorragique, West Nile ou de la vallée du rift sont autant de maladies sans frontière dont la part influente de facteurs environnementaux a été identifiée. Une expertise qui doit permettre aujourd’hui une meilleure surveillance et le contrôle d’une éventuelle épidémie d’une maladie à transmission vectorielle.
Pour en savoir plus :
Consulter les sites
- de l'IRD
- de l'Institut Pasteur
- de l'Organisation mondiale de la santé
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- Les chauves-souris pourraient contaminer l’homme directement, par RFI