Pour cette Biennale 2010, place à la relève ! A l’exposition internationale, pas d’artistes qui ont déjà participé au Dak’art ; ce ne sont donc que des «petits nouveaux», 28 précisément, tous bien contents de pouvoir exposer leurs œuvres.
A côté de son tableau de 2 mètres sur 2, un morcellement de petites pièces peintes qui représentent les grandes figures du combat des noirs, le Sénégalais Barkinado Bocoum est comblé : «Je suis très heureux aujourd’hui de prendre la suite de nos aînés…».
Toujours très éclectique, l’exposition s’ouvre à tous les arts. Grace à ses photographies, le Camerounais Patrick Gaël Wokmeni transporte le spectateur dans l’univers du hip hop de Douala.
Pour ce jeune artiste, la Biennale, c’est «vraiment un tournant dans ma vie ! On ne travaille pas pour soi, on ne travaille pas pour exposer dans une chambre, on travaille pour présenter au public… et ici il y a les galeries, des acheteurs».
Comme il y a deux ans, Pierre Baudouin, un commissaire d’exposition canadien, a fait coïncider son voyage avec la Biennale. «Si on est intéressé par l’art contemporain africain, elle est incontournable. C’est l’endroit où il faut aller pour rencontrer des gens d’un peu partout, d’Afrique et de la diaspora».
Pendant un mois, l’art africain est à Dakar et pas seulement à l’exposition internationale. Le «off» de la Biennale propose 200 sites de manifestations à travers le pays.