C'est une véritable course contre la montre. Chaque jour, la quantité de pétrole qui se répand dans la mer est de plus en plus grande alors que la pression à la tête de la source ne cesse de grandir. Le danger vient principalement de cette pression qui peut provoquer une explosion et l'ouverture de plusieurs brèches. Ce serait catastrophique : la fuite pourrait alors dépasser les 16 millions de litres au lieu de 800 000 par jour actuellement.
Afin d'empêcher que le pire des scénarios se produise, les experts de la compagnie britannique BP, l'exploitant de la plateforme accidentée, commencent donc à forer les puits de secours : une opération qui, généralement, prends deux à trois mois.
Par ailleurs, six robots sous-marins tentent depuis le dimanche 2 mai de fermer la valve de sécurité qui pèse pas moins de 450 tonnes mais, sans succès pour le moment. Le seul espoir pour arrêter la fuite rapidement repose sur le gigantesque couvercle dont la construction est terminée et qui pourrait être déployé dans une semaine. Le résultat n'est pas pour autant garanti en raison d'un fond marin très accidenté.
Le schéma des opérations de colmatage
Pour suivre l'évolution de la nappe de pétrole dans le golfe du Mexique : le site de la NOAA