C’est une enquête fiscale menée directement par le gouvernement qui est à l’origine de ces scandales à répétition. D’abord, la semaine dernière, la démission du secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères Shashi Tharoor dont une proche aurait reçu près de 5 % du capital d’un club.
Puis, ce lundi, le président du championnat indien, Lalit Modi, qui tombe à son tour. En cause, la gestion des licences de l’opulente première ligue. Un scandale révélé il y a deux semaines, par un message sur le réseau Twitter envoyé par le président de la première ligue lui-même. Arroseur arrosé, celui-ci est suspendu et son successeur promet de faire le ménage.
Des inspecteurs du fisc dans le monde des battes en saule, des chemises et des pantalons crème ! Le scandale fait la une de toute la presse en Inde et embarrasse jusqu’au parti du Congrès dont plusieurs membres ont été mis en cause par l’opposition.
Car l’affaire ne devrait pas s’arrêter là. Créée il y a trois ans, la première ligue de cricket qui gère le championnat de manière totalement automne a rendu, c’est vrai, les matchs plus attractifs en réduisant leur durée à un format mieux adapté à la télévision. Elle a surtout rendu les clubs très riches. La valeur du championnat indien est estimée à plus de 3 milliards d’euros.