Dans un premier temps, une fois les personnes kidnappées dans la bande salého-saharienne, les ravisseurs ne donnent généralement pas de nouvelles, ils font même le mort. En fait, il s'agit là d'une stratégie bien rodée.
Pour les éléments d’Al Qaeda au Maghreb islamique, la première priorité est de mettre en lieu sûr leurs otages. Ensuite, il faut prendre contact avec la base, c’est-à-dire la haute hiérarchie d’Aqmi qui se trouve en territoire algérien. C’est de là-bas que viennent les consignes et généralement, la principale est une demande de libération de membres d’Al Qaeda détenus à un endroit donné du globe, contre la libération des otages détenus.
Après cet échange entre la cellule d’Aqmi et sa tête pensante, intervient la revendication officielle du rapt, soit par Internet, soit par un media de préférence arabophone. Parfois, c’est un simple communiqué, pouvant être accompagné d'images du ou des otages. Pour ce qui est de la diffusion officielle des revendications, il en est une qui reste toujours officieuse : le paiement d’une rançon.