Les marchés financiers sont nerveux, c'est ce que souligne le FMI dans ce rapport sur la stabilité financière. La cause de cette nervosité ? La dette publique des pays développés qui n’arrête pas de gonfler. Alors les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la capacité des Etats industrialisés, et pas seulement de la Grèce, à rembourser leurs dettes. Et quand les marchés disent « Etat », ils pensent bel et bien aux gouvernements et aux administrations publiques.
Quand ils sont inquiets, les marchés relèvent leurs taux d’intérêt. Si les marchés prêtent moins facilement aux Etats, les banques risquent de faire de même avec le secteur privé. L’économie réelle serait à nouveau touchée par cette crise du crédit. Un effet contagion que veut à tout prix éviter le FMI.
Selon le Fonds monétaire international, il n’y aurait qu’un seul remède pour calmer la nervosité des marchés. Les pays doivent proposer des plans crédibles de consolidation de leurs finances publiques. Des plans si possible soutenus par les populations, précise le FMI.