Les autorités doivent désormais s’occuper des sans abris et des habitants qui sont toujours installés dans des zones à risque. Souvent ces derniers ne veulent pas quitter leurs habitations, et demandent des explications à leurs responsables politiques.
Les familles mettent en accusation notamment le maire de Niteroi pour négligence, Jorge Roberto Silveira. Celui-ci a immédiatement rétorqué qu'il ne savait pas que l'un des bidonvilles avait été érigé sur les restes d'une décharge, et que les pluies diluviennes n'étaient pas de sa responsabilité, qu'il s'agissait de catastrophes naturelles comme le tsunami en Asie ou le tremblement de terre au Chili. Pourtant certaines favelas auraient déjà être déplacées il y a quelques années, sans suite.
Le maire de Rio, Eduardo Paes, a quant à lui adopté un décret qui lui permet de faire évacuer de force les habitants récalcitrants. Selon lui, il y aurait plus de 10.000 logements situés dans des zones à risque. Il y a un an, le gouverneur de l'Etat de Rio avait commencé à ériger un mur vers le sud de Rio pour éviter que ne se développent davantage les favelas notamment vers les zones encore boisées et plus riches de la ville. Largement critiqué pour ce mur frontière, il revendique aujourd'hui la nécessité de freiner l'expansion des bidonvilles et de conserver les arbres.
De son côté, le président Lula a promis ce lundi 12 avril 2010 une aide très conséquente de l'Etat.