Rachida Dati se défend de toute implication dans l’affaire de rumeurs sur le couple présidentiel

De nouvelles révélations sur l'affaire des rumeurs autour de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni. Selon le quotidien Le Monde, l'Elysée a saisi le contre-espionnage français pour déterminer l'origine des rumeurs, alors que le nom de Rachida Dati a été cité plusieurs fois. « Rachida Dati reste tout à fait notre amie », a déclaré de son côté ce mercredi 7 avril, la Première dame de France sur Europe 1, en qualifiant d'« insignifiantes » les rumeurs sur les difficultés présumées de son couple.

Il s'agissait d'une simple rumeur sur le couple présidentiel. Mais l'affaire a pris une autre dimension depuis l'ouverture d'une enquête policière, la mobilisation du contre-espionnage français, et les déclarations répétées de plusieurs conseillers du chef de l'Etat. Le nom de Rachida Dati a été jeté en pâture. Soupçonnée d'avoir alimenté la rumeur, l'ancienne ministre de la Justice a répondu ce mercredi matin 7 avril sur RTL :

« Moi je fais la différence entre l’entourage du président de la République et le président de la République lui-même. J’ai été garde des Sceaux et j’ai travaillé au ministère de l’Intérieur », a annoncé Rachida Dati. « Des éléments matériels et tout ce qui a pu être mentionné dans la presse, que ce soit des enquêtes ou des écoutes téléphoniques, c’est absolument impossible. Donc je n’y crois absolument pas et je peux vous dire que le président de la République ne peut pas cautionner les propos de Monsieur Pierre Charon », a-t-elle ajouté.

Pierre Charon, le conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, a aussi évoqué « un complot international, avec des mouvements financiers », rien que ça !

Analyse pathologique de la députée UMP Marie-Anne Montchamp, proche de Dominique de Villepin : « Vous savez, dans mes engagements associatifs, je travaille beaucoup sur la question de la santé mentale. Quand on commence à parler de la théorie du complot, c’est que peut-être on est en début de crise de la paranoïa ».

Rumeurs, complot, écoutes, disgrâce et règlements de compte, le socialiste François Hollande évoque « un climat de décomposition qu'on a rarement connu dans la République ».

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