Avec notre correspondante à Singapour, Carrie Nooten
Avant tout à l’Africaseac, il s’agit de faire connaissance et de dépasser les stéréotypes. Ainsi, les entrepreneurs africains veulent se vendre, convaincre que l’Afrique souhaite dépasser cette mentalité de demandeuse perpétuelle d’aides et qu'elle est devenue une destination privilégiée d‘investissements.
Or en Asie du Sud-Est, si on est à la recherche de nouveaux débouchés, on ne connaît que très peu l’Afrique. Il a donc d’abord fallu, dans un premier temps, rassurer les investisseurs potentiels et casser la mauvaise image véhiculée par le continent africain. Puis les observateurs ont souligné l’énorme potentiel de l’Afrique dont la croissance flirte avec les 6% de moyenne. Cela tombe bien, l’Asie du Sud-Est est à la recherche de nouveaux marchés à conquérir ou à financer. La dernière crise l’a convaincue qu’il fallait se diversifier.
Du point de vue africain, l’Asie du Sud-Est qui connaît un développement très rapide depuis quarante ans, est un exemple à suivre. Alors pendant deux jours, les entrepreneurs des deux continents vont pouvoir se rencontrer et dès le mardi 6 avril, ils pourront même s’appuyer sur une nouvelle institution créée sur mesure : une chambre de commerce d’Afrique et d’Asie du Sud-Est qui sera basée à Singapour.