La création d'un Sénat et d'une Cour suprême sont également à l’ordre du jour. Le nouveau texte prévoit une procédure de destitution du président par les deux Chambres législatives et impose une interdiction de cumuler les fonctions de député et de ministre.
Dans cette nouvelle configuration, un certain nombre de garde-fous viennent tempérer les pouvoirs du président de la République. Ainsi, les nominations auxquelles il procède devront désormais être soumises au vote du Parlement.
Le président Mwai Kibaki s'est félicité de l'adoption de cette nouvelle Constitution qui marque selon lui un progrès, parmi les plus importants pour le Kenya depuis l'indépendance, en 1963.
Le texte doit maintenant passer par le vote du peuple. Le gouvernement a déjà lancé une opération d'inscription sur les listes électorales pour le référendum qui devrait avoir lieu dans les 45 jours.
La Commission électorale indépendante provisoire du Kenya prévoit la participation de 18 millions d'électeurs, sur une population estimée à 32 millions. Le coût de l'opération est estimé à 38 millions de dollars.