Tsunami dans l'océan Indien, cyclone en Birmanie, séisme en Haïti, les dernières catastrophes naturelles ont cruellement démontré que la réponse humanitaire en cas de désastre doit être à la fois rapide et coordonnée. Or dans l'urgence, l'efficacité dans l'organisation fait souvent défaut. Des casques rouges, 100% humanitaires, pourraient devenir la solution.
C'est la première fois que cette proposition est faite dans l'enceinte de l'ONU. Le plaidoyer a été lancé par le président haïtien René Préval mais aussi par Nicole Guedj. L'ancienne ministre française porte ce projet depuis des années ; elle a déjà créé une Fondation casque rouge et espère bien faire voter la création de ce corps spécifique en Assemblée générale à l'ONU pour donner à cette force une légitimité indiscutable.
Les casques rouges seraient composés d'un état-major renforcé aux Nations unies et d'une troupe d'une centaine d'hommes, envoyés sur le terrain dans les heures qui suivent les catastrophes. Leur mission : faciliter la coordination des actions humanitaires sur le terrain. Le secrétaire général de l'ONU a visiblement écouté cette idée d'une oreille attentive et bienveillante estimant qu'il s'agissait d'un projet méritant étude et reflexion.