A l’origine de la colère du gouvernement gabonais, le non respect de la licence accordée à la filiale locale du groupe koweïtien. Le document précise que la licence est non cessible, non transmissible et non transférable.
Dans les dix-sept pays où le groupe Zain est implanté, seuls le Gabon et le Burkina Faso ont prévu ce genre de disposition. A Libreville, et probablement à Ouagadougou, le coût faramineux de la vente suscite l’appétit.
Le nouvel acquéreur de Zain-Afrique, l’Indien Bharti Airtel, serait prêt à signer un chèque de 4 125 milliards de francs CFA. C’est quasiment deux années de budget général de l’Etat gabonais.
Contactée par RFI, la direction de Zain-Gabon n’a pas souhaité commenter cette opposition de Libreville. Un responsable de la société, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a espéré que la crise serait réglée par le dialogue. Le contraire laisserait sur le carreau les 800 000 clients de ce leader de la téléphonie mobile au Gabon.