Mobilisation syndicale en France sur les emplois et les retraites

Deux jours après la sévère défaite de la droite aux élections régionales, les salariés sont descendus mardi 23 mars 2010 dans la rue à l'appel de cinq centrales syndicales pour manifester contre la perte des emplois, le blocage des salaires et la remise en question du calcul des retraites. Une journée test pour les syndicats à quelques semaines du début des négociations de la réforme des retraites. Les banderoles sont pliées et on fait les comptes.

Au total 180 rassemblements dans le pays ont réuni près de 800 000 manifestants selon la CGT, 380 000 selon la police.

A Paris, près de 60 000 manifestants selon les syndicats et 31 000 selon la police auraient défilé cet après midi de la place de la République à la Nation. A l'avant du cortège le leader de la CGT. Bernard Thibault est plutôt satisfait du taux de participation. Maintenant il attend un geste du gouvernement.

 

Dans le cortège, juste derrière les dirigeants, un bataillon de salariés, aussi bien du secteur privé que du secteur public. Tous réclament un fléchissement des réformes menées par le gouvernement, comme Alain, employé chez Renault .

L'ampleur de la mobilisation sonne comme un avertissement à l'égard du président et de son gouvernement, deux jours après la cuisante défaite de la majorité aux élections régionales. Elle sonne aussi comme un avertissement à l'égard du nouveau ministre du Travail, Eric Woerth, qui va conduire les négociations sur les retraites.

 

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