La Francophonie, c'est une communauté. Lors de la cérémonie ce samedi à l'Elysée un hommage particulier a été rendu aux victimes du tremblement de terre en Haïti, en janvier dernier. « La Francophonie ne serait pas la Francophonie sans la France, et sans l'engagement constant du chef de l'Etat Français », a souligné Abdou Diouf.
Quelques minutes plus tard, Nicolas Sarkozy, comme à son habitude, s'est écarté à plusieurs reprises de son discours officiel, pour se lancer dans un plaidoyer consacré à la défense de la langue française.
Le problème, a souligné le chef de l'Etat, ce n'est pas l'opposition francophone-anglophone, mais c'est le monolinguisme : le fait, comme il a expliqué, que l'anglais domine toujours dans le monde des affaires comme dans celui des institutions internationales. C'est pour cela que l'on est face à un paradoxe : 200 millions de francophones dans le monde, ce nombre s'accroît et pourtant le français est menacé.
Nicolas Sarkozy a donc demandé que le statut du français, l'autre langue de travail de l'ONU et de l'Union européenne soit strictement respecté. Dans son discours, le président français a annoncé la prochaine inauguration de la Maison de la Francophonie à Paris.