Avec notre correspondant à Moscou, Alexandre Billette
Depuis quelques jours, les Russes l'affirmaient : le traité START est sur le point d'être signé. Cette fois-ci c'est Hillary Clinton qui le dit : « Les principaux problèmes sont résolus, il n'y a plus qu'à régler les détails, pour signer le traité de réduction des armements nucléaires ».
Depuis plusieurs mois déjà, l'imminence d'une entente est annoncée par la partie américaine ou russe, sans succès jusqu'à maintenant. Et les « détails » qui bloquent ne sont pas connus. On ne sait pas non plus, si le dispositif de défense américain en Europe de l'Est, l'héritier du bouclier antimissile, pose toujours problème dans les négociations.
Il y a quelques jours, un représentant de la Douma, le Parlement russe, avait affirmé que la chambre ne voterait pas le traité si la question de ce « bouclier » n'était pas liée au traité START. Malgré l'optimisme donc, Hillary Clinton quitte Moscou sans annoncer de lieu, ou de date pour la signature du traité.
Le nouveau président ukrainien Viktor Ianoukovitch a récemment proposé d'accueillir la réunion finale à Kiev. Une proposition que Washington n'a pas voulu commenter pour le moment.