C'est l'un des thèmes de campagne de la droite et c'est le thème préféré de «l'ancien premier flic de France». La sécurité revient donc en force dans le discours présidentiel après l'assassinat de deux fonctionnaires de police ces dernières semaines en France et le meurtre mardi dernier d'un policier par des membres présumés de l'organisation séparatiste basque de l'ETA.
Nicolas Sarkozy n'a pas eu de mots assez durs ce jeudi matin pour condamner les «tueurs» de l'ETA, «les voyous et les assassins des forces de l'ordre», avant de réclamer que la réclusion criminelle à perpétuité leur soit systématiquement appliquée.
Discours musclé du chef de l'Etat face à une violence inacceptable ou bien encore «récupération politique» comme l'accusent avec force la gauche mais également certains syndicats de police ?
L'exécutif s'en défend vigoureusement bien sûr même si, à trois jours du second tour des régionales, le thème est extrêmement mobilisateur pour l'électorat de droite qui a boudé les urnes le week-end dernier. Quitte à pousser François Fillon à la faute. Mercredi soir en meeting, il évoquait la mort d'un policier grièvement blessé, mais non décédé. Le Premier ministre a dû s'en excuser ce jeudi.