La pollution citadine nuit au coeur et aux poumons

Une équipe des chercheurs du Centre national de recherche scientifique (CNRS) de l'Unité de Recherche cardio-vasculaire à Montpellier a publié le 15 mars 2010, les résultats d'une étude qui met en relation directe la pollution urbaine et les troubles cardiaques 

Les effets nuisibles des polluants sont très difficiles à détecter par des examens cliniques de routine. On sait pourtant qu'ils exercent des effets nocifs sur la santé. Reste à connaître le seuil critique de tolérance pour l'organisme.

Les particules fines PM10, inférieures à 10 microns, sont des micro-poussières en suspension dans l'air, dues à la combustion industrielle et aux moteurs automobiles, ainsi qu'au chauffage urbain. Elles peuvent pénétrer profondément à l'intérieur des poumons.

Les associations recommandent aux automobilistes de réduire leur vitesse et invitent les personnes pouvant présenter une sensibilité particulière à la pollution (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées présentant des troubles respiratoires) à privilégier les activités calmes et à éviter les exercices physiques intenses.
 

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