Avec notre correspondant à Ramallah, Karim Lebhour
Le barrage d’Atara au nord de Ramallah, avait été levé ces derniers mois, mais avec le bouclage de la Cisjordanie, les soldats ont recommencé à filtrer les voitures causant de longues files d’attentes.
Des étudiants ont lancé des pierres vers les soldats. Ces derniers ont riposté, et « lourdement » disent des témoins. L’armée assure avoir utilisé des gaz lacrymogènes et des balles caoutchoutées. L’hôpital de Ramallah affirme de son côté que parmi les sept blessés palestiniens, certains ont été touchés par balles réelles.
Plusieurs incidents de ce type ont été relevés depuis quatre jours que la Cisjordanie est bouclée, en particulier au barrage de Qalandia, entre Ramallah et Jérusalem.
L’armée israélienne semble craindre une extension des violences. Les villages de Bilin et Nilin, hauts lieux de protestation ont été déclarés zone militaire fermée pour une durée de six mois, tous les vendredis. Des barrages volants sont en place à l’entrée de Jérusalem où l’esplanade des mosquées reste interdite aux hommes palestiniens de moins de 50 ans.