Les Suédois en ont compté 770, arrivés depuis seulement le début de l'année, soit autant que pour toute l'année 2009. La plupart viennent de Serbie, principalement des albanophones et des Roms à qui des agences de voyage peu scrupuleuses ont tout promis : d'abord, qu'une fois arrivée au sein de l'Union, elles obtiendraient l'asile politique, qu'on leur donnerait un travail et attribuerait un appartement.
Bien sûr rien de tout cela n'est vrai. Un diplomate suédois prévient que loin de se voir accorder une quelconque assistance, ces demandeurs d'asile seront tous renvoyés chez eux, selon une procédure d'urgence.
C'est ce qui vient de se passer avec la Belgique, elle aussi surprise par un afflux soudain de Roms. Les premiers bus de retour était attendus jeudi 11 mars à Presevo, dans le sud de la Serbie et en Macédoine.
En début de semaine, un secrétaire d'Etat belge s'était rendu dans la région pour mettre en garde les candidats au départ, car certains n'hésitent pas à vendre tous leurs biens, terrains ou animaux de ferme pour se payer le voyage. Il suffit en effet d'une rumeur, un coup de fil optimiste d'un proche déjà parti, pour que le phénomène s'accélère.