Hillary Clinton plaide la cause des sanctions contre l’Iran auprès du Brésil

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a entamé mercredi 3 mars des discussions au Brésil, dans le but de persuader le pays réticent de soutenir de nouvelles sanctions de l'ONU contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé.

Avec notre correspondante à Brasilia, Annie Gasnier

Le Brésil siège actuellement comme membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et il se déclare réticent à l´imposition de sanctions envers l´Iran. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est donc venue à Brasilia dans l´espoir de convaincre les autorités brésiliennes du contraire.

A l´issue de leurs entretiens, les chefs des diplomaties américaine et brésilienne ont souligné qu´ils partagent le même objectif, celui d´un monde sans armes nucléaires. Mais sur le moyen d´y parvenir, Hillary Clinton mise sur la menace. « Personnellement, je crois que c´est seulement lorsque le Conseil de sécurité aura décidé de sanctions que l´Iran acceptera de négocier », a-t-elle déclaré.

Mais son homologue, Celso Amorim, estime que le Brésil n´avait pas à se courber, même face à un consensus : « Nous, nous croyons qu´il existe encore une chance de parvenir à un accord. Peut-être cela exige-t-il un peu plus de flexibilité de part et d´autre ».

Le président Lula a ensuite reçu Hillary Clinton, lui demandant que l´Iran ne soit pas isolé. Après avoir reçu Mahmoud Ahmadinejad à Brasilia en novembre dernier, Lula devrait être reçu à Téhéran le 15 mai prochain.

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