Avec notre bureau de Bruxelles
La Commission européenne autorise désormais les pays membres à cultiver et à commercialiser trois variantes du maïs transgénique MON 863, résistantes à la chrysomèle de cette céréale, dues à la multinationale américaine Monsanto, ainsi que la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, mise au point par le groupe allemand BASF.
Techniquement, cette pomme de terre ne se destine pas prioritairement à l’alimentation humaine, mais plutôt à fournir la matière première nécessaire à des productions industrielles tels les textiles, les adhésifs et le papier.
Ceci marque un succès à Bruxelles du lobby pro-OGM qui s’était heurté cinq ans durant aux réserves du commissaire européen à la Santé publique, le Grec Stavros Dimas. Son tout nouveau successeur, le Maltais John Dali, s’est montré d’autant plus facile à convaincre que le président de la Commission, José Manuel Barroso, n’a jamais caché son approche favorable aux OGM.
Cependant cette décision devrait s’accompagner d’une liberté désormais laissée aux Etats membres de choisir ou non la culture des OGM, alors que la surface totale de celle-ci ne cesse de reculer en Europe.
Pour en savoir plus :
Consulter le site du ministère français de l'Environnement