Ce lundi 1er mars, un collectif citoyen intitulé «24h sans nous», lance un appel à un boycott de la vie économique, pour montrer l'apport des immigrés dans leur pays d'accueil.
Cette association a choisi cette date qui correspond à l'entrée en vigueur des lois Ceseda (Code d'entrée et séjour des étrangers et droit d'asile).
Une action symbolique dont le concept a été emprunté à la communauté hispano-américaine, qui en 2006 avait protesté et obtenu l'abandon d'un projet de loi très répressif sur l'immigration.
Mais la finalité, ici, est différente, souligne l'initiatrice de ce mouvement Nadia Lamarkbi. «Nous n'avons pas de revendications. L'objectif est simplement de rappeler que l'immigration est une richesse et une nécessité».
Au cours de cette journée, un vaste rassemblement est prévu devant le parvis de l'Hôtel de ville à Paris, ainsi que des manifestations en provinces et dans plusieurs villes européennes.