Ruée vers le végétal au Salon de l'agriculture

Le salon de l'agriculture qui se déroule à la Porte de Versailles à Paris jusqu'au 7 mars est l'occasion de faire découvrir aux visiteurs la chimie verte. Les végétaux peuvent en effet remplacer en partie le pétrole. Ces végétaux ont l'avantage d'être renouvelables, biodégradables et émettent peu d'émission de gaz à effet de serre. Sur le salon, la filière céréale expose une maison où sont présentés des bio-matériaux.

Blé, maïs ou pommes de terre se substituent peu à peu au pétrole. Il suffit de regarder autour de soi : aujourd'hui, dans une maison, les matériaux végétaux remplacent peu à peu les anciens plus polluants, du sol au plafond, dans la chambre, dans la salle de bain et même au garage.

Ainsi, les cloisons, les revêtements muraux ou la peinture sont également issus du secteur agro-industriel. Même les objets de la vie quotidienne se mettent au végétal, comme par exemple les rasoirs, les stylos ou les cosmétiques.

Un simple effet de mode ?

Il y a seulement quatre ans, il était difficile d'exposer au salon ces nouveaux produits. Désormais, on assiste à une ruée vers le végétal. S'agit-il simplement d'un effet de mode ? Pas seulement... La chimie verte est née dans dans les années 80 pour répondre aux excédents agricoles. Les avancées scientifiques permettent à terme d'envisager que des produits verts remplacent en partie ceux issus des matières fossiles.

Mais pour rivaliser avec le pétrole, la chimie verte doit encore démontrer son efficacité économique et environementale. Mêmes les associations écologiques qui refusent catégoriquement les OGM, les organismes génétiquement modifiés, se disent plutôt favorables à la recherche en biotechnologie.

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