Avec notre correspondante au Chili, Claire Martin
Il y a eu beaucoup de peur, le tremblement de terre a paru extrêmement long, mais c’est toujours un peu comme cela avec les tremblements de terre. Les gens sont sortis assez tranquillement finalement avec des lampes torches criant dans les couloirs « éteignez le gaz, coupez les robinets de gaz ! ». L’électricité s’est automatiquement coupée.
Les gens ont l’habitude, ici. Ils ont tous eu peur. On a vu beaucoup de circulation, de nombreuses voitures, parce que beaucoup de gens vivent dans d’autres parties de Santiago. Les gens sont allés voir ce qu'il en était de leurs proches dans d’autres parties de la ville, parce que le réseau des téléphones portables est complètement coupé. Impossible d’appeler ses proches.
Selon les informations sur les postes de radio avec piles, -c’est la seule chose à laquelle on a accès jusque-là-, on sait qu’un pont a été coupé au nord de Santiago et que des voitures seraient tombées dans le vide.
Les autorités ont déjà expliqué que les maisons qui sont en général construites en terre on sûrement été démolies. Les immeubles en béton se sont plutôt maintenus.