Le Groupe d'action financière appelle à sanctionner l'Iran

Le Gafi, le Groupe d'action financière contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, qui regroupe 33 pays membres et deux organisations régionales était réuni jusqu'à vendredi 19 février à Abu Dhabi. Parmi les pays mis à l'index dans la lutte contre l'argent sale le Gafi appelle tout particulièrement à appliquer des mesures de rétorsion contre l'Iran.

Le Gafi souligne les efforts récents de l'Iran mais estime que ce pays présente encore bien trop de faiblesses et de lacunes dans le contrôle et la répression du financement du terrorisme.

L'organisation intergouvernementale réunie en séance plénière à Abu Dhabi demande donc à la communauté internationale, et en premier lieu à ses membres, d'appliquer des mesures de rétorsion contre l'Iran pour protéger le système financier mondial.

Quatre autres pays encourent la mise à l'index par le Gafi, mais dans une moindre mesure, et sont invités à lutter plus résolument contre l'argent sale : il s'agit de l'Angola, de la Corée du Nord, de l'Equateur et de l'Ethiopie.

Enfin trois pays ont encore des progrès à faire avant de sortir de cette liste noire. Ce sont le Pakistan, le Turkménistan et Sao Tomé-et-Principe. Le Gafi a édicté au fil des ans 40 recommandations pour donner aux Etats les moyens de préparer leurs systèmes juridiques et leurs institutions financières au repérage et à la répression du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme.

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