Trois candidats suspendent leur participation au processus électoral

La campagne pour l'élection présidentielle du 4 mars 2010 débute officiellement ce 16 février. Mais à 16 jours du scrutin, trois candidats ont suspendu leur participation au processus électoral. Sept au départ, ils ne seront peut-être plus que quatre à l'arrivée à demander le suffrage des électeurs. Après le CAR et le CDPA, c'est le plus grand parti d'opposition, l'UFC, qui annonce que son candidat Jean-Pierre Fabre, suspend provisoirement sa participation. Ils dénoncent tous des anomalies dans la révision des listes électorales.

Combien seront-ils le 4 mars pour demander le suffrage des électeurs togolais ? Les candidats dont les dossiers avaient été validés par la Cour constitutionnelle étaient au nombre de sept, mais à l’arrivée ils ne seront peut-être plus que quatre. En effet, à quelques semaines du scrutin présidentiel, trois candidats ont suspendu leur participation au processus électoral.

A quelques heures de l’ouverture de la campagne officielle, Jean-Pierre Fabre et son parti, l’Union des forces de changement (UFC), ont arrêté toute activité dans les états-majors installés sur toute l’étendue du territoire, tout comme Yawovi Agboyibo du Comité d’action pour le renouveau (CAR) et Brigitte Adjamagbo-Johnson de la Convention démocratique des peuples africains, (CDPA). Restent désormais en lice, Faure Gnassingbé, le président sortant, Bassabi Kagbara, Agbéyomé Kodjo et Nicolas Lawson.

Tous les trois candidats qui ont quitté le processus réclament la reprise de la révision des listes électorales, les mesures de traçabilité et d’authentification des bulletins de vote, la suppression de vote par anticipation, etc.

Toutefois, la Commission électorale nationale indépendante a admis qu’il y aura des bulletins à souche et qui seront régulièrement authentifiés. Seulement, les modalités de cette authentification seront définies ultérieurement. A quelle date ? La question reste encore sans réponse. 

Aussi, les candidats, qui ont quitté le processus électoral, n’ont-ils pas annoncé officiellement, pour l’instant, qu’ils boycottaient le scrutin présidentiel du 4 mars 2010. Par ailleurs, le président Faure Gnassingbé, candidat à sa propre succession, dans une allocution à la nation en appelle à la raison pour une tenue régulière de l'élection présidentielle sans aucune allusion au retrait de certains candidats.

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