Nicolas Sarkozy affirme ne pas vouloir «passer en force» pour les retraites

Les représentants des syndicats de salariés et de patrons sont réunis ce 15 février à l’Elysée, sous l’égide de Nicolas Sarkozy, pour discuter de l’agenda social 2010. En tête de cet agenda : la réforme des retraites. Le chef de l’Etat a promis de prendre « tout le temps nécessaire pour dialoguer », écartant ainsi un passage en force.

D’entrée dans sa déclaration, le président de la République a voulu apaiser l’inquiétude des syndicats très remontés sur la question des retraites. Il n’y aura pas de passage en force, la concertation débutera en avril et elle ne sera pas bouclée en juillet par un projet de loi comme certains le craignaient. Mais, il ne faudra pas, non plus, que le débat s’éternise. La pénibilité sera traitée à part a encore précisé le chef de l'Etat.

Sur les chômeurs en fin de droits, ils seront 800 000 cette année. Nicolas Sarkozy a pris l’engagement qu’aucun d’entre eux ne restera sans solution. Plus généralement, une réunion aura lieu en avril pour tirer le bilan des mesures prises depuis un an pour relancer l’emploi.

Enfin, le président de la République a regretté qu’aucune négociation n’ait démarré entre patronat et syndicats sur le partage des profits des entreprises. Il donne donc trois mois aux partenaires sociaux pour conclure un accord, faute de quoi, le gouvernement imposerait sa formule par le biais de la loi.

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