D’entrée dans sa déclaration, le président de la République a voulu apaiser l’inquiétude des syndicats très remontés sur la question des retraites. Il n’y aura pas de passage en force, la concertation débutera en avril et elle ne sera pas bouclée en juillet par un projet de loi comme certains le craignaient. Mais, il ne faudra pas, non plus, que le débat s’éternise. La pénibilité sera traitée à part a encore précisé le chef de l'Etat.
Sur les chômeurs en fin de droits, ils seront 800 000 cette année. Nicolas Sarkozy a pris l’engagement qu’aucun d’entre eux ne restera sans solution. Plus généralement, une réunion aura lieu en avril pour tirer le bilan des mesures prises depuis un an pour relancer l’emploi.
Enfin, le président de la République a regretté qu’aucune négociation n’ait démarré entre patronat et syndicats sur le partage des profits des entreprises. Il donne donc trois mois aux partenaires sociaux pour conclure un accord, faute de quoi, le gouvernement imposerait sa formule par le biais de la loi.