En janvier 2009, le directeur du British Museum s'engage à prêter le précieux cylindre à Téhéran. Il est alors reçu en grande pompe dans la capitale iranienne avec thé à la menthe et pâtisserie orientale.
Mais les relations diplomatiques vont vite se gâter. Car des manifestations se multiplient et les relations politiques entre les deux pays se tendent. Le transfert du Cyrus est alors ajourné plusieurs fois. Une date est finalement arrêter : le 10 juillet 2010. Mais coup de théâtre. Des fragments d'argile avec le même texte sont miraculeusement retrouvés à Londres.
Des historiens affirment même que le cylindre archéologique, considéré comme unique, aurait été copié. Dans ce contexte le directeur du British Museum souhaite entreprendre des recherches dans ses réserves pour retrouver éventuellement d'autres fragments, il demande un délai supplémentaire. Mais le patron du patrimoine iranien ne l'entend pas de cette oreille. Il conteste les faits affirmant que ce n'est là que des représailles, notamment à cause du dossier nucléaire.
Il y a quelques jours, les Britanniques ont jugé une nouvelle fois que l'envoie de la plus ancienne déclaration des droits de l'homme par, le fondateur de l'empire perse pouvait encore attendre.