L' occupation avait débuté samedi 6 février. Environ 90 migrants, essentiellement des Afghans et une vingtaine de militants altermondialistes, avaient passé la nuit dans un hangar de 600 mètres carrés à Calais. La police n'a pas tardé à réagir. Les forces de l'ordre ont alors immédiatement entouré le bâtiment mais elles n'ont pas tenté d'évacuer les occupants.
La préfecture du Pas-de-Calais avait indiqué étudier la meilleure solution pour mettre fin à cette occupation et avait promis de ne pas interpeller les migrants qui evacueraient volontairement le hangar.
La maire de Calais, Nathalie Bouchart, était encore plus ferme et s'était dite prête à signer dès lundi 8 février, un arrêté d'expulsion pour faire évacuer le bâtiment, exigeant qu'une solution soit trouvée dans les 48 heures.
Dimanche 7 février vers midi, au moment du déjeuner, de très nombreux migrants ont pris la décision de sortir pour se rendre à une distribution de repas offerts tous les jours par une association.
Mais à leur retour la police française est intervenue pour les empêcher de retourner dans le hangar. Ces clandestins afghans, kurdes irakiens et iraniens ont alors rejoint un gymnase de Calais qui les abrite habituellement en période de grand froid.
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