François Bozizé : Charles Massi a choisi la rébellion, il a choisi de vivre dans un milieu où on se parle à coups de kalachnikov, qu’on le cherche là où il se trouve avec les rebelles. Me poser des questions alors qu’il me combat militairement pour prendre le pouvoir, moi je trouve cela un peu bizarre.
RFI : Est-ce qu’il faut en conclure qu’il est mort ?
F. B : Comment voulez-vous que je sache. Il est de l’autre côté.
RFI : Donc pour l’instant, vous ne savez pas s’il est vivant ou s’il est mort ?
F. B : Je ne sais pas.
RFI : parce que son épouse dit qu’il est mort ?
F. B : Son épouse est peut-être mieux placée. Moi j’ai trouvé bizarre que l’épouse de celui qui me combat militairement puisse venir, rester à Bangui. Non, non, non! Je trouve cela anormal et c’est pour cela qu’on lui a demandé de repartir d’où elle venait.
RFI : Il aurait été livré par le Tchad à la République centrafricaine il y a un mois ?
F. B : Ça, c’est des inventions…On a dit qu’il se trouverait à Bossembélé, qu’il se trouverait à Bangui, au camp de Roux, et ainsi de suite.
RFI : Donc il n’a jamais été aux mains des services centrafricains ?
F.B : Ne dites pas ce qu’il n’existe pas ! C’est vous qui le dites ! Quelqu’un qui vous combat, comment voulez-vous qu’on puisse dire qu’il est avec vous.