Dans le quartier de Karrada, un kamikaze a lancé une voiture piégée contre l'institut médico-légal de la capitale, situé dans une rue commerçante. Les policiers qui gardaient le bâtiment n'ont pas survécu à l'explosion.
Théoriquement, l'institut médico-légal était très bien gardé. Le kamikaze a néanmoins réussi à déjouer la sécurité dans le quartier, déjà attaqué la veille, où les barrages et les contrôles de sécurité sont multiples. C'est la troisième fois que cet institut est visé.
L'attentat s'est produit en pleine polémique sur l'efficacité de détecteurs d'explosifs achetés par centaines à une société britannique et largement utilisés par les forces de sécurité irakiennes. Bagdad a déjà été frappé lundi 25 janvier par une série d'attentats coordonnés contre des hôtels de la capitale qui ont fait 36 morts et 71 blessés.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki attribue ces attentats à une coalition formée d'anciens dirigeants du parti de Saddam Hussein, le Baas, et à al-Qaïda.
Ces attaques interviennent à moins de deux mois des élections législatives, prévues le 7 mars prochain.