Dans les textes, rien n’empêche un député de démissionner. Mais cette démission de groupe a été présentée comme une protestation contre les propositions de réformes démocratiques du gouvernement, trop modestes et trop lentes selon les démocrates.
Les députés espèrent donc que les élections partielles qui vont avoir lieu dans chacune des cinq circonscriptions de Hong-Kong, impliquant par conséquent toute la population, serviront à les plébisciter dans leurs réclamations en vue d'obtenir des réformes démocratiques plus rapides.
L’initiative a évidemment fortement déplu à Pékin qui a déclaré que la démarche de ces députés hong-kongais était un « défi flagrant » à son autorité. Et puis d’autres personnalités politiques hong-kongaises pro-gouvernementales, ont renchéri dans les critiques depuis quelques jours, en menaçant le pays d’anarchie et en assimilant cette démarche à un « soulèvement ».