Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
C’était l’une des premières apparitions publiques de George Bush, depuis qu’il a quitté la Maison Blanche il y a presque un an. Pragmatique, comme à son habitude, il a demandé aux Américains d’être généreux.
La façon la plus efficace pour les Américains de venir en aide au peuple haïtien, c’est de donner de l’argent : « Je sais que beaucoup de gens veulent envoyer des couvertures ou de l’eau… mais non, donnez de l’argent. Et nous, ce qu’on va faire, c’est s’assurer que cet argent sera dépensé de façon raisonnable ».
Le fonds ainsi mis en place sera sous la responsabilité des deux anciens présidents. Bill Clinton, qui est déjà l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour Haïti, promet qu’il ne s’agira pas d’un « élan passager ». « Ce qu’il faut, tout de suite, c’est de la nourriture, des médicaments, de l’eau, et des abris pour que les gens soient en sécurité. Mais quand on va commencer à reconstruire, on veut rester très présents sur le long terme » .
Un président et ses deux prédécesseurs, ensemble, pour afficher la détermination des Etats-Unis à aider les victimes du séisme : l’image est évidemment très symbolique et très mise en scène. Ce n’est pas la première fois : après le tsunami en 2004, George Bush avait mobilisé son père, George Bush senior, ainsi que Bill Clinton.