C’est le groupe allemand OHB Technology, en compétition avec Astrium, la filiale du géant EADS, qui remporte ce jeudi le gros lot : un contrat de 566 millions d’euros, correspondant à un lot de 14 satellites. Les deux groupes s’affronteront à nouveau dans les prochaines années : 8 ou 18 autres satellites doivent en effet être commandés.
Concernant la mise en orbite de ces satellites, le marché passé avec Arianespace porte sur le lancement, à partir d’octobre 2012, depuis la base de Kourou en Guyane, de cinq lanceurs russes Soyouz.
Enfin, c’est le franco-italien ThalesAleniaSpace qui a été choisi pour assurer la cohérence de l’ensemble du système.
D’après la Commission européenne, Galileo proposera ses premiers services début 2014. Il sera utilisé pour tout ce qui est transport maritime, aérien et terrestre, pour les opérations de secours ou encore la prospection pétrolière. Mais il sera aussi utile pour le secteur militaire : Galileo promet un positionnement en temps réel à moins d’un mètre…
Galileo a rencontré, dès le début du projet, de nombreux obstacles techniques, financiers et politiques, cela a causé un retard de 5 ans par rapport au calendrier initial. Mais il a fait ce jeudi un pas en avant.