Confusion pour le lancement de la journée de travail continue

Les nouveaux horaires instaurés par le pouvoir ont été diversement suivis au Gabon. Les principales banques sont restées ouvertes l'après-midi. Certains administrations ont, quant à elles, fermé dès 15h30. Mais entre 12 et 15 heures, les usagers ne sont pas venus, preuve que les anciennes habitudes ont la vie dure. Le pouvoir s'est donc senti le besoin de faire de la pédagogie.

Trois ministres sont descendus dans un amphithéâtre prêt à craquer pour expliquer au patronat, aux syndicats et aux cadres de l’administration que la journée continue est irréversible au Gabon. 

La journée continue concerne l’administration publique et privée. Il y a cependant des exceptions : les agents de santé, les journalistes, les transporteurs et tous ceux qui travaillent dans les secteurs sensibles ne sont pas concernés.

Tous les patrons ont été priés de répercuter l’information auprès de leurs collaborateurs et de réaménager les horaires de travail en fonction de la nouvelle réglementation.

Au sortir de la rencontre, Christian Kerangall, vice-président du patronat gabonais a promis de rendre compte à la base. « Il faut que l’on retourne vers nos entreprises par secteur et qu’elles remontent les difficultés, dit-il. Parce qu’il y a des entreprises qui ont des astreintes, des obligations de permanence, des obligations techniques, donc on va faire le tour et on va présenter aux autorités, sous 10 à 15 jours, les problèmes qui se posent ou ne posent pas sur cette mesure ».

Des cartes électroniques de pointage seront prochainement installées dans les administrations pour contrôler les retardataires et limiter l’absentéisme au travail.
 

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