Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
On ne prend pas les mêmes et on ne recommence pas. Le chef de l’opposition conservatrice promet un changement économique, social et politique, la plus radicale décentralisation depuis une génération, dans un pays qui sera plus juste, plus sûr, plus vert, où les chances seront mieux partagées.
« Nous ne pouvons pas continuer en ces temps difficiles avec un Premier ministre faible et un gouvernement divisé », a encore dit David Cameron. Le ton de son discours était nettement plus optimiste que ses récentes déclarations, dans lesquelles il ne parlait que de la nécessaire austérité pour sortir de la crise.
La seule innovation annoncée est la création, s'il est élu, d’un cabinet de guerre sur l’Afghanistan, formé des représentants de tous les partis politiques. « Lorsqu’un pays est en guerre, tout le monde doit pousser dans le même sens », a expliqué le leader conservateur.
Un ministre travailliste, le parti au pouvoir depuis 12 ans a estimé que ce discours était plein de platitudes. « Le but de la politique, a commenté le ministre de la Culture du gouvernement Brown, est toujours de changer les choses ».