Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Avant même de décoller, les passagers doivent désormais s’attendre à de longues files d’attente aux aéroports. Une fois passé le portail de détection de métal, le voyageur est soumis à une fouille au corps et son bagage à main est inspecté article par article.
Tous les passagers doivent être à bord vingt minutes avant le départ. Une fois en vol, le commandant de bord, lorsqu’il survole le territoire américain, n’indique plus le parcours qu’il suit ni les endroits qu’il survole.
Mais c’est à l’atterrissage surtout que les règlements ont été renforcés : une heure avant de se poser, plus aucun voyageur n’est autorisé à quitter son siège, même pour aller aux toilettes. Il ne peut avoir aucun objet personnel, tels que sac ou ordinateur sur ses genoux et il ne peut utiliser une couverture.
Janet Napolitano, ministre de la Sécurité intérieure, a dit que les mesures de sécurité varieraient d’un aéroport à l’autre de façon à maintenir l’incertitude sur le niveau de surveillance. Toutefois un expert de la sécurité estime que toutes ces dispositions ne sont que du théâtre : un terroriste pourra toujours dissimuler un explosif sur lui et le faire détoner au milieu du voyage. Ce qu’il faut, dit-il, c’est le stopper avant qu’il n’atteigne l’aéroport.