Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet
900 nouveaux logements le mois dernier dans le quartier de Gilo, environ 700 ce mois-ci dans 3 autres quartiers de Jérusalem-Est. Alors qu'il annonçait, en novembre, un moratoire de 10 mois sur les constructions dans les colonies, le Premier ministre israélien l'avait dit : Jérusalem ne sera pas concerné par cette mesure.
Si la communauté internationale n'a jamais reconnu l'annexion de Jérusalem-Est, après la guerre des 6 jours en 1967, l'Etat hébreu persiste de son côté à désigner la ville sainte comme sa "capitale unifiée, indivisible et éternelle " et ne considère pas, par conséquent, les quartiers juifs construits dans la partie orientale comme des colonies.
Aujourd'hui environ 200.000 Israéliens vivent dans ces quartiers, aux côtés de 270.000 Palestiniens. L'annonce de ces nouveaux appels d'offre n'a pas seulement "consterné" l'Europe. Washington déclare s'opposer à ces nouvelles constructions qui portent un nouveau coup au processus de paix moribond.
La partie palestinienne a immédiatement déclaré que cette annonce est une nouvelle preuve que "le gouvernement israélien n'est pas prêt pour la paix".