La précédente rencontre avec le facilitateur burkinabé Blaise Compaoré sur le sujet n’a rien donné. L’opposition togolaise qui réclame un scrutin à deux tours estime que c’est la voie qui donne une assisse nationale à celui qui sera élu au soir du 28 février 2010.
A l’Union des forces du changement (UFC) on n’est pas prêt à participer cette fois-ci à une élection auscultée à un tour. Au Comité d’action pour le renouveau (CAR) l’exigence du scrutin à deux tours n’est pas une faveur, c’est une réclamation légitime.
Le Rassemblement du peuple togolais (RPT), parti au pouvoir, par la voix de son secrétaire général Solitoki Esso a déjà averti : « Nous ne voyons pas pour l’instant la nécessité d’aller au scrutin à deux tours alors que les dispositions de la Constitution en vigueur portent sur un scrutin à un tour ». Et Solitoki Esso conclut : « Le scrutin à un tour ne remet pas en cause la transparence des élections ».
Visiblement les points de vue sont bien tranchés. Il reviendra à Blaise Compaoré, facilitateur et médiateur, d’harmoniser les points de vue des deux camps. Ou alors l’élection présidentielle prévue au 28 février prochain part déjà pour s’ouvrir à des nouvelles négociations sitôt après.