Nouveau round de discussions à Ouagadougou

Opposition et parti au pouvoir togolais ont à nouveau rendez-vous à Ouagadougou ce dimanche 27 décembre pour trouver un accord sur les modalités du scrutin de la prochaine élection présidentielle prévue en février 2010. L'opposition réclame un scrutin à deux tours, le parti au pouvoir insiste sur celui à un seul tour. Pour l'heure, chaque partie campe sur ses positions et il reviendra au médiateur burkinabé Blaise Compaoré de réconcilier les points de vue des deux camps.

La précédente rencontre avec le facilitateur burkinabé Blaise Compaoré sur le sujet n’a rien donné. L’opposition togolaise qui réclame un scrutin à deux tours estime que c’est la voie qui donne une assisse nationale à celui qui sera élu au soir du 28 février 2010.

A l’Union des forces du changement (UFC) on n’est pas prêt à participer cette fois-ci à une élection auscultée à un tour. Au Comité d’action pour le renouveau (CAR) l’exigence du scrutin à deux tours n’est pas une faveur, c’est une réclamation légitime.

Le Rassemblement du peuple togolais (RPT), parti au pouvoir, par la voix de son secrétaire général Solitoki Esso a déjà averti : « Nous ne voyons pas pour l’instant la nécessité d’aller au scrutin à deux tours alors que les dispositions de la Constitution en vigueur portent sur un scrutin à un tour ». Et Solitoki Esso conclut : « Le scrutin à un tour ne remet pas en cause la transparence des élections ».

Visiblement les points de vue sont bien tranchés. Il reviendra à Blaise Compaoré, facilitateur et médiateur, d’harmoniser les points de vue des deux camps. Ou alors l’élection présidentielle prévue au 28 février prochain part déjà pour s’ouvrir à des nouvelles négociations sitôt après.

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