Inculpé en 2001 dans l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, l’adjudant Marcel Kafando est tombé malade quelque temps après et à cause de son état il ne répondait plus aux convocations du juge d’instruction.
Alors qu’il était à la tête de la garde rapprochée de Blaise Compaoré, il avait été d’abord mis en cause par une commission d’enquête indépendante, avec cinq autres soldats du régiment de sécurité présidentielle.
Confondu par un témoin sur son agenda du 13 décembre 98, jour de l’assassinat du journaliste, la justice burkinabé l’avait ensuite inculpé. Mais depuis le dossier n’avait plus bougé jusqu’en juin 2006, où le juge prononce un non-lieu en sa faveur.
En faite le témoin qui l’avait contredit s’était rétracté. Le dossier Norbert Zongo était ainsi classé, une décision politique, selon le collectif contre l’impunité, qui regroupe l’opposition et la société civil du pays.
En décembre 2008 à l’occasion du dixième anniversaire de cette tragique disparition, ce collectif avait lancé une pétition pour la réouverture du dossier mais sans succès auprès des autorités qui demandent pour cela des preuves.