Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
La police fédérale américaine a craint pendant des semaines que quelqu’un ne commette un attentat pendant le procès hautement médiatisé de Michael Jackson pour agressions sexuelles sur mineurs, en 2005.
Le FBI estimait que le tribunal était la cible rêvée pour des terroristes en mal de publicité, mais a fini par conclure qu’il n’y avait pas de réelles menaces, même s’il est précisé, dans les documents déclassifiés, que Michael Jackson avait recruté ses gardes du corps à ce moment là parmi les membres du groupe très controversé « la Nation de l’Islam ».
Michael Jackson était surveillé, pour éviter que quelqu’un ne s’en prenne à lui, comme cela a failli être le cas en 1992 avec un homme dérangé mentalement qui voulait aussi tuer le président George Bush père.
Le chanteur était aussi surveillé en raison des accusations d’attouchements sur mineurs survenus à de nombreuses reprises au cours de sa carrière. Les dossiers montrent qu’avant l’affaire qui lui a valu un procès, et un acquittement, en 2005, Michael Jackson avait déjà fait l’objet de deux enquêtes au moins, en Grande Bretagne et aux Philippines. Mais aucune des deux affaires n’avait donné lieu à l’ouverture de poursuites.