L’Iran pose ses conditions à la libération de Clotilde Reiss

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est déclaré favorable vendredi 17 décembre 2009 à la libération de la Française Clotilde Reiss tout en précisant que cela dépendrait de l’attitude de la France sur certains dossiers. Le président Sarkozy s'est «réjoui» de cette déclaration, faite en marge des discussions sur le climat à Copenhague. Elles innocentent la jeune femme jugée en Iran pour sa participation au mouvement de protestation qui a suivi l'élection présidentielle de juin 2009. 

Avec l'un de nos envoyés spéciaux à Copenhague, Siavosh Ghazi

Le président Ahmadinejad a déclaré que la libération de Clotilde Reiss dépendait de la France. «Nous voulons régler cette question mais cela dépend de l’attitude des dirigeants français : s’ils corrigent un peu leur comportement et agissent de manière équilibrée cela sera réglé» a déclaré le président iranien. Il n’a pas précisé à quoi il faisait allusion, mais il a ajouté « qu’il y avait eu des discussions et des messages et que les dirigeants français savaient très bien ce qu’il fallait faire. Je ne veux pas entrer dans le détail mais j’espère que cela sera réglé, car je ne veux pas qu’il y ait un problème entre les deux pays» a-t-il encore ajouté.

Cette déclaration intervient alors que la France, tout comme les autres pays occidentaux, a menacé l’Iran de nouvelles sanctions après son refus d’un accord sur le nucléaire. Mais le président iranien a également rejeté sur les Occidentaux l’échec des négociations sur le nucléaire, « un accord est possible, mais pas dans un climat de menace» a déclaré le président Ahmadinejad. 

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