Les associations étaient présentes malgré le froid à l'aéroport de Roissy pour protester contre l'expulsion des neuf Afghans.
Huit d'entre eux retenus en centre de rétention à Coquelles, près de Calais, ont été transférés à Paris mardi 15 décembre vers 18 heures (heure de Paris). Un neuvième est arrivé plus tôt en provenance de Lyon, selon la Cimade, la seule association habilitée à intervenir dans les centres de rétention. Un dixième aurait été remis en liberté lundi soir par la cour d'appel de Douai, toujours selon l'Association.
Par ailleurs, les autorités diplomatiques afghanes ont identifié les neuf personnes concernées et délivré les papiers nécessaires pour leur reconduite à la frontière.
Eric Besson, le ministre français de l'Immigration n'a pas souhaité s’exprimer. Mais il affirmait le 14 décembre: « Je ne crains rien à partir du moment où j'applique une politique de fermeté et d'humanité ».
Cette deuxième expulsion d'immigrés afghans suscite de nombreuses réactions de plusieurs associations des droits de l'homme et des politiques. Ils dénoncent ce qu'ils appellent « les charters de la honte ».