C’est l’élection des conseillers communaux qui ouvrira le bal le 21 mai 2010 d’après le calendrier rendu public mardi. Ce sera ensuite un morceau de choix : une présidentielle au 28 juin, la première au suffrage universel direct depuis 1993 et le début d’une guerre civile qui a fait plus de 300 000 morts au Burundi.
Viendront ensuite, et dans l’ordre, des législatives prévues le 23 juillet, puis des sénatoriales cinq jours plus tard, enfin c’est l’élection des conseillers de collines (agglomérations) qui va continuer la série le 7 septembre 2010.
La Ceni du Burundi promet des élections libres, transparentes et apaisées même si les sujets de frictions ne cessent de se multiplier. Le ministre burundais de l’Intérieur a lancé officiellement, toujours mardi, une campagne de distribution de cartes d’identité à un million de Burundais en âge de voter qui n’ont pas cette pièce indispensable pour être inscrits sur les listes électorales dont la révision commencera dans seulement deux semaines.
Plusieurs partis d’opposition ont dénoncé vigoureusement une distribution qui serait assurée exclusivement par une administration accusée d’être à la solde du parti au pouvoir.